jeudi, août 04, 2005

L'évangile selon Saint Fred

Une histoire du Tréchou... PART ONE – THE GENESIS (COMME LE GROUPE)



Une histoire, parce que chacun en a la sienne, et donc que par déduction, celle-ci est la mienne...


Au tout début, la planche en polystyrène, généralement à Ménéham – j’ai 10 ans – de rares sorties à Boutrouilles (Y a d’gros rouleaux, là bas et la Mère Grand ne veut pas nous laisser y aller)... quelques années passent...

Classe de Quatrième (1992 – j’ai X ans) mon voisin d’étude feuillette un magazine, avec des images de gonz’ en bodyboard, le surf j’en ai aperçu un peu à la télé mais on peut pas en faire en Bretagne, y a pas les vagues pour... 14 juin, anniversaire, je récupère toutes les thunes et je me paye ma première board : Waverebel Pro, slick en syrlyn Jaune deck vert pastel et rose... premières tentaives à Ménéham, tout droit... bof... Il me faut des palmes comme les mecs sur les photos...

Une fois équipé de palmes, le « grand surfeur » est super motivé, session à ménéham (30 cm – tout droit) grosse déception, comment ça marche ? Comment font ces mecs dans les magazines pour suivre une vague « de travers » ?

La prochaine fois on va voir des vagues plus grosses, le secret doit être par là... quelques vistes au cousin en camping sur la dunes et puis...

Destination : Boutrouilles, il y a du monde à l’eau... Les mecs (3-4 gars selon mes souvenirs) sont de Moguériec, ou le body/surf ont démarré plus tôt (1 ans), il y a le frère de Marianne, Gaël, ils prennent des vagues de travers comme j’avais vu sur les photos... grosse excitation, selon mes souvenirs il y avait 1m50 en bowl sans barre à passer (probablement 80 cm en fait...) première vague, premier travers, « j’ai vu Jésus, la vierge et Obispo ! » Putain, c’était ça, c’était trop bon, vraiment génial...

Je ramène les potes Bruno Gac (14 ans en mob’ chopper style), Benoît Gac (15 ans en VTT à plateau ovale pour aller plus vite) et Guillaume Habasque (11 ans, à la traîne derrière), qui ne tardent pas à s’acheter chacun une planche (enfin sauf benoît qui achète une planche en polystyrène décat’ toute molle... pensant que ça marcherait aussi bien)...

Et là débute le TST, à son stade le plus embryonnaire...

Suite à cette première session « de travers » on squatte tout l’été à Boutrouilles, on n’y revoit plus personne... pendant un à deux ans... c’est la grande époque des « toupies » (360° mais nous ne connaissions pas les noms des figures) les vagues à trois, avec tout le monde qui mets des 3’6 en même temps... les premiers essais de DK... de rollos... le tout sans jamais en avoir ni en vidéo et encore moins en vrai !

L’époque de la drague des allemandes en finissant nos vagues dans leurs jambes... l’époque des « twists » au bar « le chalet » à >Brignogan... C’est également l’époque des premiers trips : la palue avec Cédric Déniel, on étaient en 3ème, première véritable frayeur (il devait y avoir 1.50 m)


Donc après ces deux années de « découverte » du bodyboard sous la surveillance de Ferdy "Keaulana" Lansonneur (chef de la SNSM boutrouillaise), on commence à batailler au pic, nous avons été rejoins par Arnaud et Guillaume page, David et Boris Stéphan et les « Brignoganais » (en surf) Antoine et FX, Ben Milin, Gaël et Julien...

Les rollos, 3’6 et tubes commencent à devenir régulier, le Vivier (boutrouilles) fonctionne beaucoup plus en Shorebreak qu’aujourd’hui, la vague forme un gros bowl, en fer à cheval, pete près du bord et gonfle de taille avec le backwash les jours les plus gros.

Certains passent au surf... Bruno, Arnaud, Boris et guillaume H et moi-même mais de façon plus complémentaire au body les jours de vagues molles...

En bas de la dune, sur le carrehour, il existe un local, anciens sanitaires de l’époque du camping sauvage de nos débuts, il est équipé de douche, de vestiaire et de chiottes infâmes... depuis pas mal de temps, l’envie monte de s’y « installer »... Un matin, la porte a été fracturée, nous n’hésiterons pas longtemps avant de nous y installer...

Mais question sécurité, cela dérange la mairie, effectivement, ce local est sensé être inoccupé et donc l’assurance ne couvre pas d’éventuels accidents...

Alors Ferdy Lansonneur, le chef des lifeguards (de la SNSM, nous propose une solution : monter une association et demander les clefs de ce local « inutile »... c’est ce qui sera fait lors d’une réunion dans « la petite maison » au Théven, le bureau, est composé des « brignoganais », nous restons membres actifs... le club est déclaré en préfecture : « le Simply Cool Tréchou Surf Team » (sic)... le logo date également de cette année là, on le doit à Yannick, vous le croisez probablement aux Hespés ou aux commandes aléatoires de son scoot’...

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